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Publié le 12/05/2021
Mon appareil photo en bandoulière, je sillonne les rues à un kilomètre à la ronde… |
Les glycines débordent en frondaisons spectaculaires, je passe mon temps à lâcher mon vélo, clic-clac, et repars vers d'autres palissades éblouissantes, aperçues à la croisée des chemins. |
Jamais le printemps n'a été aussi beau, aussi retentissant du chant des oiseaux, aussi divinement parfumé, aussi voluptueux. |
J'approche à ce point mon objectif des grappes que je flirte avec les bourdons et surprend les bruits des maisons, le glouglou d'un robinet, un rire d'enfant, la voix sonore d'un homme en télétravail… |
Inflorescences tombant en cascades, d’une élégance infinie, elles épanouissent leurs fleurs en un océan mauve, avant même l’apparition du feuillage. |
Clochettes lilas, violettes, parfois presque blanches, comme autant de petits papillons aux ailes diaprées. Floraison si courte qu’il aura fallu attendre l’année 2020, Jour 35… |
Indiscrétions florales qui m'obsèdent la nuit, un dessin dont je défais la logique de verticalité en vous l'offrant version losanges. |
![]() | Clin d’œil à Stendhal que j’ai tant aimé, et dont le roman La Chartreuse Parme trône toujours dans ma bibliothèque, avec sa belle brochure violette, au rayon des classiques. |
Intemporelles lectures, intemporelle couture… |
TROIS MATIERES POUR LE THEME CHARTREUSE DE PARMEE
Accrochées en grappes aux clôtures, mes glycines se déclinent en trois matières :
La popeline coton destinée aux robes et jupes, craquante et ondulante, à l’image de ces fleurs qui émerveillent tous les passants, le temps d’un printemps. . |
L’étole en coton et soie, elle finit les toilettes, elle illumine une silhouette. . | |
Les chemises en viscose fluide, l’incarnation de la féminité, intemporelle et merveilleuse, été comme hiver…
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